60 ans après sa création, la comédie musicale américaine West Side Story créée par quatre artistes de génie, Leonard Bernstein pour la musique, Stephen Sondheim pour les paroles, Arthur Laurents pour l’histoire et Jérôme Robbins pour la chorégraphie, n’a pas pris une ride.
Dès les premières notes de musique, les souvenirs ressurgissent et l’émotion est là… La magie de ce grand classique de Broadway opère immédiatement.
Manhattan années 50, les Jets et les Sharks, deux bandes de jeunes des bas-quartiers se battent pour le monopole d’un territoire sur fond d’histoire d’amour impossible entre Maria et Tony, un sujet indémodable.
La mise en scène est sobre et efficace, on retrouve les chorégraphies originales réalisées par Joey McKneely, l’élève et assistant de Jérôme Robbins, magnifiées par de très beaux effets de lumières et une interprétation débordante d’énergie de l’ensemble des danseurs.
La force de West Side Story, ce sont des chansons bouleversantes comme Maria, Tonight ou Somewhere qui résonnent en nous.
L’émotion est d’autant plus grande grâce à un orchestre de 21 musiciens, dirigé par Donald Chan, directeur musical et chef d’orchestre emblématique de West Side Story.
A quoi reconnaît-on un chef d’œuvre ? Lorsque le temps n’a pas de prise sur l’œuvre et que le public répond toujours présent. West Side Story continuera de traverser les siècles, sans aucun doute.
Jusqu’au 12 novembre à la Seine musicale, île Séguin, Boulogne-Billancourt.
